Revue de presse / Suite


Un communiqué de presse du 10 septembre 2005, sur le site du groupe Lagardère (link), annonce la collaboration de Lagardère Active avec le Qatar dans le lancement d'une chaîne TV jeunesse.
Le 28 mai 2009, toujours sur le même site (link), Lagardère consolide son partenariat avec la Qatar Foundation en lançant 17 chaînes "Stars of Science", une téléréalité consacrée à l'innovation.
Depuis, la nature de ces accords a pris une autre direction.
Le 17 septembre 2009, un article d' "ActuFinance" (link) annonce que le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) à travers la Qatar Holding, détient depuis le 30 juin 2009, 7,6% du capital du groupe Lagardère et 6,5% des droits de vote.

Depuis fin juin 2010, "Le Parisien" (link) évoque une prise de participation grandissante et dans plusieurs entreprises française. Fin 2011, de nouvelles informations concernant le groupe Lagardère paraissent.
Dans "Le Figaro" du 29 décembre 2011(link), une augmentation du capital de la Qatar Holding dans le groupe, est annoncée: la prise de participation passe de 7,6% à 10,07%. Le journaliste rappelle que toutefois, les droits de vote d'Arnaud Lagardère restent protégés par la commandite malgré les 7,87% des droits de vote du Qatar. Ce qui laisse sous-entendre, toujours selon l'auteur de l'article, que le Qatar n'est pas prêt d'avoir plus de poids autre que financier. Le même jour, dans "Le Monde" (link), l'information est reprise. L'article précise qu'elle a été confirmée par l'AMF (Autorité des Marchés Financiers). On apprend que du coup, le titre de l'action Lagardère a augmentée de 2,46%. Le conditionnel utilisé soulève un doute quant aux intentions du Qatar et d'une évenuelle prise de pouvoir en vertu de ses droits de vote. Et ce malgré les 9,62% du capital et les 14,01% des droits de vote d'Arnaud Lagardère."Challenges", toujours le 29 décembre 2012 (link), explique que cette prise de participation résulte de l'achat d'action Lagardère hors marché, sans que le Qatar l'ai annoncé. Il devient alors le premier actionnaire d'un des premiers grands groupes de presse, en France (link). Des liens d'amitiés entre le Qatar et la famille Lagardère sont alors évoqués pour justifier la situation. 

"L'Expansion" du 19 mars 2012 (link) va plus loin dans son analyse et se pose la question de savoir si cette prise de particpation du Qatar est menaçante ou s'il faut y voir seulement une recherche d'investissements. La journaliste suggère que le Qatar obligerait par là, le groupe Lagardère à s'engager dans d'autres coopérations sans préciser lesquelles. Mais elle souligne que le Qatar souhaiterait investir dans Eads dont 7,5% appratiennent à Arnaud Lagardère. Dans "La Tribune" du même jour (link), on apprend que la Qatar Holding a, en fait, porté sa participation dans le capital à 12,8% et non à 10,07% comme annoncé quelques mois avant. Les droits de vote sont alors de 10,05% et non plus de 7,87%. Le Qatar demanderait à entrer dans le conseil de surveillance du groupe. Cependant, il "n'userait pas de sa position pour engager une fusion, une réorganisation" ou quelque autre opération "qui modifierait l'activité et les statuts du groupe Lagardère". Enfin, "Le Monde" (link) confirme cette information et  rapelle que le groupe a perdu 707 millions d'euros en 2011, suite à l'échec de sa stratégie de diversification de ses activités dans le sport.

Le 20 mars 2012, encore dans "LaTribune" (link) est évoquée une prise de participation plus élevée: 26,07% du capital, information livrée la veille par "Investir" (link) et reprise le même jour, par "Le Figaro" (link). Mais dans "Challenges", l'information est démentie et rectifiée (link). Dans le même temps, "'Expansion" (link) dévoile que Arnaud Lagardère aurait vendu plus de 6 millions d'euros d'actions, 8 millions selon "France Soir" du 21 mars 2012 (link) et "Boursier.com" (link), parallèllement au renforcement du Qatar dans le capital du groupe.
Selon  "Investir" du 22 mars 2012 (link), la Qatar Holding n'entrerait pas au conseil de surveillance de Lagardère mais au conseil de la branche sport ce qui répondrait au souhait du Qatar, d'une plus grande collaboration. Mais "Le Nouvel Observateur" du 29 mars 2012 (link), révèle un possible "règlement de compte" entre la Qatar Holding et Arnaud Lagardère, ce dernier refusant un poste au conseil de surveillance au Qatar. Enfin, l'article évoque les éventuelles vues du Qatar sur Eads (7,5% détenus par Lagardère) et également premier client d'Airbus.
Enfin, le 3 avril 2012, "Mediapart" (link) apporte un nouveau point de vue: la mainmise du Qatar sur le groupe Lagardère représenterait un intérêt stratégique.
Dans le même temps, Lagardère Active poursuit sa stratégie de développement sur la toile en lançant un "Maison & Déco" numérique (link).
Des informations supplémentaires sur l'évolution des relations Lagardère-Qatar ici: link   link  link  link  link  link  link

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